Quand on entend dire qu’il faut déclarer faillite, on comprend tout de suite qu’il est question de procédure judiciaire, qu’il s’agit d’un ensemble de choses qu’il faille rassembler dans l’optique de passer devant un tribunal pour que la situation ait un terme. En effet, la mise sur pied d’une entreprise exige que l’on débute par un ensemble de procédures informelles. Mais, ces procédures sont insuffisantes pour donner vie à une structure quelle que soit sa taille.

C’est dire que, tout comme les personnes physiques, les personnes morales ont besoin d’un acte de naissance pour exister. Cela ne dépend pas des gens, mais relève de la nature même de la société dans laquelle l’on vit. De fait, un trait fondamental de la société actuelle est la légitimation qui parfois passe par la légalisation et, très souvent se confond à elle.

Cependant, depuis l’idée de contrat social qui hante toute idéologie politique, on le comprend, elle est à la base, au fondement de tout gouvernement civil, il est question pour avoir une existence reconnue de tous, pour posséder un acte de naissance. Cette déclaration de naissance s’établit chez un officier d’état civil, ou encore à la mairie. Mais quand il s’agit de personne morale, la procédure est encore un peu plus compliquée compte tenu du fait qu’il s’agira de générer de l’argent et dont il faut payer des taxes, des impôts et tout ce genre de choses. Comme c’est une instance supérieure qui déclare la naissance d’une structure, de même c’est une entité étatique qui annonce ou sonne le glas de l’entreprise. C’est analogue à la mort de tout individu.

C’est drôle que des phénomènes, qui en apparence ne partagent rien en commun, soient si proches l’un de l’autre dans les procédures aussi de naissance que de décès. C’est dire combien de fois les analogies et certains modèles sont repris dans l’optique de simplification et d’explication des phénomènes naturels. Aussi, déclarer faillite induit en soi un processus plus ou moins long, car, il est en fonction de la taille de l’entreprise, de son activité, des parties prenantes et bien d’autres paramètres. Autre chose importante à noter, c’est le fait que cela rentre en droite ligne avec la réglementation de chaque pays. En fait, celle-ci prévoit ou précise la manière de le faire. Cependant, la procédure est presque similaire dans tous les pays, à quelques différences prêtes.

Ainsi, peut-on avoir indépendamment des pays le fait que les actionnaires de la structure, quand ils sont peu nombreux, ou alors le conseil d’administration peut se rendre auprès d’un magistrat compétent dans l’optique de déclarer faillite. Dans ce cas, ce magistrat prendra état de la situation et précisera suivant la loi en vigueur comment la liquidation judiciaire doit être menée.

Quelles sont les personnes à satisfaire en premier, puis en second? Bref d’après un ordre préétabli afin que ce soit les propriétaires ou actionnaires de l’entreprise qui soient les derniers à bénéficier de cette liquidation. Mais il peut également arriver que cette procédure soit déclenchée par un créancier, par le biais d’une mise en poursuite. Dans les deux cas, la banqueroute de la société a de lourdes conséquences aussi bien pour l’entrepreneur, les employés, les créanciers et les différentes familles qui gravitent autour des différentes personnes impliquées dans cette histoire.

Le fait donc de déclarer faillite engendre des conséquences néfastes pour un bon nombre de personnes. Cependant, il est faux de penser que le tableau est toujours aussi sombre pour tout le monde. Car, il arrive que cette procédure soit bénéfique à plus d’un titre pour certaines personnes. Ce sont les cas de l’entrepreneur qui avoir rusé dans le but d’échapper à des créanciers pas toujours orthodoxes dans leur façon de faire. Ça peut être le cas des créanciers qui décident de vendre la société afin de gagner le jack pot, notamment quand la valeur boursière indique le moment favorable pour de telles transactions.